

FV Conseil Innovation - financement européen
Le réflexe “financements européens” reste encore trop rare chez les dirigeants de PME, alors qu’il peut devenir un vrai levier pour structurer un projet à l’échelle internationale.
Eurostars (réseau Eureka) fait partie de ces programmes : il soutient des projets de R&D collaboratifs proches du marché, portés par une PME innovante, avec une trajectoire claire vers la commercialisation.
Idée directrice : Eurostars n’est pas “un financement de plus”. C’est un cadre qui incite à clarifier le contenu R&D, la complémentarité internationale et la trajectoire d’exploitation (marché / clinique) dès le départ.
Eurostars finance des projets de R&D menés en consortium international, avec une logique orientée marché. L’évaluation est réalisée au niveau du programme, puis le financement est opéré via les organismes nationaux des pays participants (modalités et taux pouvant varier selon le pays).
Le projet doit être piloté par une PME innovante (“R&D-performing SME”). Elle coordonne le consortium, porte la cohérence globale et structure le plan de travail.
Le projet repose sur une coopération entre entités indépendantes, issues d’au moins deux pays Eurostars. L’essentiel n’est pas la taille du consortium, mais la complémentarité : chaque partenaire doit apporter une brique indispensable.
Les PME doivent représenter au moins 50% du budget total du projet (hors sous-traitance). Ce critère évite les projets où la PME n’est “que” minoritaire.
Aucun pays ou partenaire ne doit porter plus de 70% du budget. L’objectif : un montage équilibré et réellement collaboratif.
Les projets sont cadrés : 36 mois maximum. Cela implique un plan de travail réaliste, des jalons lisibles et une exécution maîtrisée.
Eurostars vise des technologies proches du marché :
Les projets doivent viser exclusivement des applications civiles.
À retenir : si votre trajectoire produit/clinique ne peut pas raisonnablement se concrétiser dans les 2 ans post-projet, Eurostars est rarement le bon outil (même si le projet est technologiquement intéressant).
Le TRL n’est pas toujours un critère “bloquant” formulé comme tel, mais Eurostars étant orienté “close-to-market”, on observe fréquemment des projets qui démarrent autour de TRL 4 et visent TRL 6–7 en fin de projet : prototype démontré en environnement pertinent, validation technique robuste, trajectoire d’exploitation crédible.
Dans la pratique, trois éléments font souvent basculer un dossier du “prometteur” à “finançable” :
Eurostars prend tout son sens lorsqu’il s’insère dans une roadmap lisible :
L’objectif n’est pas “Europe vs France”, mais à quel moment l’Europe devient le bon accélérateur.
Monter un dossier Eurostars peut vite consommer du temps côté dirigeant et des équipes techniques. Notre approche est simple : faire avancer le dossier, sans surmobiliser vos équipes, et sécuriser la cohérence technique, opérationnelle et budgétaire.
Vous envisagez Eurostars ?
Si vous souhaitez clarifier l’éligibilité de votre projet, structurer un consortium et sécuriser le montage, nous pouvons en discuter.
Non. Le programme est conçu pour des projets pilotés par une PME innovante, avec une coopération internationale structurée.
Pas nécessairement. Le point clé est la complémentarité des partenaires et le respect des règles de répartition budgétaire. 2 partenaires minimum sont nécessaires.
Eurostars vise une commercialisation dans les 2 ans post-projet (ou une entrée en essai clinique dans ce même délai pour certains projets santé).